LE BÂTIMENT
Le 18 juin 1886, la Commune de Bienne a reçu une demande de permis de construction ainsi formulée:
„ Monsieur Paul Robert ... prie ... de l'autoriser à bâtir un atelier, construit en murs, couvert en tuiles et de bien vouloir lui permettre de commencer immédiatement les travaux, vu que cet atelier est nécessité par un travail important, commandé par le Comité général du Musée de peinture de Neuchâtel ... “
Le 14 décembre 1885, Albert de Meuron a demandé à son ami Paul Robert, „ artiste neuchâtelois le mieux qualifié pour un travail de cette importance “, s‘il était disposé à entreprendre la réalisation des toiles destinées aux escaliers du nouveau Musée neuchâtelois d'Art et d'Histoire. Paul Robert a accepté l'invitation après que les sujets proposés aient été admis (vies intellectuelle, industrielle et agricole représentées dans des paysages neuchâtelois: les rives du lac, le plateau de La Chaux-de-Fonds et le Val-de-Ruz).
L'architecture de l'atelier biennois, dans lequel seront préparées les toiles, rappelle d‘ailleurs certains bâtiments neuchâtelois, en particulier de la période de la Renaissance.
Paul Robert, architecte de son atelier, reconnaît :
„ ... j'ai agi en réactionnaire, dans les plans de mon atelier, il faut protester là où on peut le faire, contre notre esprit moderne qui tend à tout faire passer par la fabrique, aussi m‘en suis-je donné à coeur joie de pécher contre la symétrie, au grand ébahissement de mes ouvriers, qui croient qu'une chose n‘est commode que si elle est construite à la mode des casernes ou des grandes manufactures aux ouvertures irrévocablement alignées “.
Après avoir terminé sa trilogie en 1893, le peintre a continué à utiliser son atelier. Après son déménagement au Jorat près d'Orvin en 1908, il en a fait un local d'exposition pour ses oeuvres. L'atelier biennois de Léo Paul Robert est „ la construction la plus élaborée dans son genre en Suisse à cette époque “ (Georg Germann, directeur du musée d'Histoire de Berne). En tant que réalisation d'intérêt national et lieu de travail de l'un des grands peintres suisses, il doit absolument être conservé.
Dr. lngrid Ehrensperger
„ Monsieur Paul Robert ... prie ... de l'autoriser à bâtir un atelier, construit en murs, couvert en tuiles et de bien vouloir lui permettre de commencer immédiatement les travaux, vu que cet atelier est nécessité par un travail important, commandé par le Comité général du Musée de peinture de Neuchâtel ... “
Le 14 décembre 1885, Albert de Meuron a demandé à son ami Paul Robert, „ artiste neuchâtelois le mieux qualifié pour un travail de cette importance “, s‘il était disposé à entreprendre la réalisation des toiles destinées aux escaliers du nouveau Musée neuchâtelois d'Art et d'Histoire. Paul Robert a accepté l'invitation après que les sujets proposés aient été admis (vies intellectuelle, industrielle et agricole représentées dans des paysages neuchâtelois: les rives du lac, le plateau de La Chaux-de-Fonds et le Val-de-Ruz).
L'architecture de l'atelier biennois, dans lequel seront préparées les toiles, rappelle d‘ailleurs certains bâtiments neuchâtelois, en particulier de la période de la Renaissance.
Paul Robert, architecte de son atelier, reconnaît :
„ ... j'ai agi en réactionnaire, dans les plans de mon atelier, il faut protester là où on peut le faire, contre notre esprit moderne qui tend à tout faire passer par la fabrique, aussi m‘en suis-je donné à coeur joie de pécher contre la symétrie, au grand ébahissement de mes ouvriers, qui croient qu'une chose n‘est commode que si elle est construite à la mode des casernes ou des grandes manufactures aux ouvertures irrévocablement alignées “.
Après avoir terminé sa trilogie en 1893, le peintre a continué à utiliser son atelier. Après son déménagement au Jorat près d'Orvin en 1908, il en a fait un local d'exposition pour ses oeuvres. L'atelier biennois de Léo Paul Robert est „ la construction la plus élaborée dans son genre en Suisse à cette époque “ (Georg Germann, directeur du musée d'Histoire de Berne). En tant que réalisation d'intérêt national et lieu de travail de l'un des grands peintres suisses, il doit absolument être conservé.
Dr. lngrid Ehrensperger